Accessibilité... Qu’en est-il des perspectives pour les personnes handicapées et âgées qui ont des problèmes de mobilité depuis la présidentielle et à quelque jour des législatives ?
Représentant plus de 20 % des Français, ces catégories de population sont clairement vues par les politiques comme un électorat qui compte de plus en plus, et déjà la grande majorité des candidats s’est exprimé en avril lors des précédentes élections sur les problématiques d’accessibilité.
Un point majeur revient souvent dans leur discours. La mise en application extrêmement lente de l’Ad’Ap (Agenda d’Accessibilité programmé). Ils soulignent qu’il est nécessaire d'accélérer la mise en conformité des bâtiments publics aux critères d'accessibilité sachant qu’une loi Handicap de 2005 avait fixé au 1er janvier 2015 l'échéance en matière d'accessibilité des lieux et transports publics. Pour rappel l'ordonnance du 26 septembre 2014, avait déjà tiré les conséquences du non-respect de cette échéance et fait machine arrière : elle instaurait de nouveaux délais allant de 3 ans pour les établissements pouvant accueillir jusqu'à 200 personnes, à 6 ans, voire 9 ans pour les établissements de plus grande capacité en « difficulté financière » .
Les candidats à la présidentielle ont été unanimes sur le caractère inadmissible de la situation qui de fait, crée de l’exclusion sociale.
Pour les législatives de nombreux candidats locaux et leurs partis, tout bords confondus, se sont repositionné sur ce problème en maintenant une priorité sur la mise en application stricte de la loi.
Alors même si nous savons que le vote est parfois un acte difficile à accomplir quand on a une mobilité réduite, mettre un bulletin dans une urne est plus que jamais crucial pour tous ceux qui se sentent lésés par cette situation. Votre vote compte au même titre que tous ceux des Français, alors faites vous entendre.